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mercredi 15 avril 2015
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par Alexx le 5 septembre 2005
Deuxième année à la Route du Rock et déjà le droit d’assister aux conférences de presse ! Quelle chance !
Cette fois-ci, on est resté écouter le début du set de Christopher O’Riley. Ce qui nous a valu d’arriver juste après le début de la conférence de presse des :
(groupe présent entièrement avec Paul Smith, chanteur ; Tom English, batterie ; Duncan Lloyd, guitares ; Archis Tiku, basse et Lukas Wooller, claviers.)
Le premier album des Maxïmo Park est un auto-produit. Ils ont sortis un vinyle qu’ils se sont empressés de diffuser au mieux sur le marché Londonien jusqu’au moment où la maison de disque Warp tombe dessus. Ils apprécièrent beaucoup le set et le jeu de scène du groupe lors d’un concert et les firent signer sur leur label. Pour la petite histoire, Warp est une maison de production électronique (électronica pour les puristes). Ils ont produit Aphex Twin, Autechre, Boards Of Canada... Mais alors quelle est le lien avec un groupe de pop-music ? « C’est vrai qu’on fait de la pop, mais on essaye de sortir des sentiers battus. On incorpore des éléments qui font, on l’espère, notre originalité. » Paul. « Lors de nos rencontres avec Warp, on leur a dit que nos références était très large et que l’on s’inscrivait dans la continuité de leurs artistes. » Duncan.
On les a beaucoup comparé (notamment par NME) avec des groupes comme Bloc Party, Franz Ferdinand où bien The Libertines. Ils s’estiment en dehors de la scène Londonienne de part leur situation géographique (Newcastle). « Je ne crois pas que ces groupes fassent avancer la musique. Des personnes comme Aphex Twin apportent leur patte et ne font pas pour autant la une du NME. [...] Lorsque ce journal nous interview, on joue le jeu. Mais on essaye toujours de se démarquer des autres groupes. Après si on dit de nous qu’on fait la même chose que Bloc Party, tant pis, il y a des choses plus importante dans la vie ! » Paul.
Une impression de confusion et de frustration ressort de leur premier album “A Certain Trigger”. Pour Paul, l’écriture des paroles est une retranscription de la vie. « Les relations entre les gens en général, ça fait parti de notre quotidien et automatiquement je m’en inspire. Quand je chante “I’m young and I’m lost” c’est inspiré de ma jeunesse. [...] Une bonne chanson s’inspire souvent des petits tracas de la vie. » Paul.
En revenant sur la formation du groupe, on apprend que la première mouture de Maxïmo Park s’était construite sans Paul. La dynamique musicale, alors principalement instrumentale, leur plaisait. Ce qui leur manquait, c’était une personne dans le rôle du “frontman”. C’est alors que la petite-amie de Tom remarqua Paul en boite qui se trémoussait comme un fou sur du Stevie Wonder (apparemment un mauvais souvenir que ne veux pas évoquer Tom). Il était l’homme de la situation : quelqu’un qui pourrait chanter (Paul appris sur le tas), assumer et focaliser l’attention. Ayant tous une forte personnalité, ils estiment qu’ils n’ont pas de leader à proprement dit. « Même si Paul est le chanteur, c’est normal qu’il attire sur lui une majorité de l’attention. Mais sur scène, le show se fait tous ensemble. Je ne crois pas que nous soyons un de ces groupes où le leader compose, écrit, chante et s’estime seul sur scène. » Duncan.
Pour l’anecdote, quelqu’un demande à Paul s’il portera un jour des vêtements “Paul Smith” (couturier renommé en Angleterre). « Je porte déjà des habits de mon homonyme ! »
[1] Ce qui sera une habitude par le suite ! Pas facile de jouer avec les emplois du temps des artistes !
[2] McCartney
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