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mercredi 15 avril 2015
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par Milner le 14 mai 2005
paru en octobre 2002 (Sub Pop / Warner)
2002. Alors que The Strokes venaient d’être élus par les journalistes rock comme les nouveaux Nirvana (appellation trompeuse certifiée) au début du débat à haut-débit sur le manège médiatique rock du présent siècle juste débuté, un nouveau combo débarque du Canada et s’impose d’emblée comme la nouvelle torpille rock.
Make Up The Breakdown foisonne d’hymnes immédiats car, il faut constater que ce quatuor possède de grandes dispositions pour étaler sur ses compositions survitaminées un brin de psychédélisme. Psychédélisme, le mot est lâché ! Au bout du compte, ce qui ressort à la première écoute, c’est que le travail de composition sur les chansons est bien plus poussé qu’on ne le croirait aux premiers abords, évoquant sans vergogne XTC de la première heure. On retrouve ce petit brin de folie adroitement insufflée à des compositions plus travaillées que la moyenne et la position du clavier, à niveau graduel égal que la guitare sur le potard, amène Hot Hot Heat à se démarquer de tous ses congénères au yeux braqués sur le punk-rock mélodique.
Depuis l’entrée du monde occidental dans le troisième millénaire, jamais encore aucun premier album n’avait laissé en témoignage de plus belle succession de perles mélodiques sur ses cinq premiers titres. Avec des morceaux de la trempe de Bandages (leur hit ultime qui fut censuré aux États-Unis pour cause de contenu étroitement lié aux événements en Irak) ou encore les sommets de l’album que représente No, Not Now, Get In Or Get Out et Save Us S.O.S., l’union clavier/guitare dans le plus pur esprit de la New Wave british se révèle être un véritable bras d’honneur à l’humeur ambiante qui veut que seul les guitares dominent en chef dans ce genre de groupes. Enfin, In Cairo clôt l’album à la manière d’une conclusion douce-amère mais qui laisse néanmoins échapper de nouvelles perspectives pour le quatuor car la qualité de cette première galette est tout bonnement exceptionnelle.
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