Vous avez entendu l’histoire

De Bonnie and Clyde

Comment ils vécurent

Comment ils sont morts

Ça vous a plus hein

Vous en d’mandez encore

Et bien

Ecoutez l’histoire

d’Owen Noone & Marauder

 

Alors, voilà

Owen a une p’tite envie

Monter un groupe de rock aux États-Unis

Dans un bar, il trouve Brian, puis achète une Telecaster

À eux deux ils forment

Owen Noone & Marauder

Leurs études et leur vie tant pis

Jouer, gratter, s’éclater sur scène pour du bonheur et pour la vie ...

Le reste de la chanson et de l’histoire, vous vous en doutez. C’est le Marauder qui vous la contera. Nos deux hommes, à travers des vieilles reprises de folk américain, balancent du « pseudofolkrockpunk » sur les radios universitaires puis partent faire la tournée des bars dans les villes limitrophes à Peoria dans l’Illinois et passeront dans des festivals, pour ensuite décrocher un contrat aux alentours de New York.

On imagine rapidement Owen en Craig Nicholls, un guitariste gueulant dans son micro sans se soucier de savoir si sa voix est juste ou pas. Et le Maraudeur en John Hassall mais à la guitare, discret et à l’aise. Pas de batteur ni de bassiste, Owen et Brian savent ce qu’ils veulent et le font comprendre à leur « directeur artistique », ils veulent être indépendants. Préférant faire les tournées avec leur pick up plutôt que d’avaler des kilomètres avec le bus de la tournée. Le public présent aux concerts grossit, le nom du groupe commence à flirter avec le Top Ten du Billboard. Petite copine, première partie de leurs idoles, pub pour des jeans, clips, tout semble marcher comme sur des roulettes pour ce duo.

La vie est belle. Peut-être trop. Comme toujours en fait. Un moment, il faut savoir redescendre. Pourtant, le lecteur est prévenu dès la première page que quelque chose ne va pas tourner rond. La descente sera dure, par palier, mais le gouffre engendré par les médias et les professionnels de l’industrie, les longues tournées, les trahisons ne vont que s’amplifier et s’ajouter aux problèmes familiaux vécus par chacun.

D’tout’facon

Ils n’pouvaient plus s’en sortir

La seule solution

C’était mourir