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par Nils le 10 avril 2007
paru en septembre 2006 (AZ)
Bon, je vous le livre en 1500 (caractères). Fan du son brûlant des New York Dolls ou du calme planant de Grace, fuyez Scissor Sisters. Dire que je m’oblige à écouter ce CD depuis quelques heures. Bon point pour l’album des Stooges qui n’en pouvait plus de tourner, moins bon pour mes oreilles qui attendent, chaudes bouillantes, The Chelsea Smiles. Tant pis, faut y aller.
Un disque à effet commercial comme bien d’autre avant lui. Un truc de cabaret, au premier numéro de la rue des chartes... et surtout très disco world, certains ont même été jusqu à le glisser dans des bacs fantômes avec l’étiquette « gay pop ». Bref un disque pour les nights clubs, la FM et les paillettes mais sûrement pas comme on attend le wake & wool de nos jours. N’est pas brut qui veut.
En plus de ça, certains morceaux semblent déjà entendu comme Lights ou Ooh, ce dernier plagié sur Around The World de Daft Punk, voire très inspiré (I Don’t Feel Like Dancin’, leur tube interplanétaire) par un certain George Michael, la dernière personne qu’on aurait aimé conjuguer avec le mot rock. Rassurez-vous, Elton John a collaboré à l’enregistrement du titre phare du groupe. Tout de suite plus hard, non ? Un groupe rentable et joviale, dit-on. A priori, Jake Shears, Ana Matronic, Del Marquis, Babydaddy et Paddy Boom semble avoir compris ce qui fait marcher la caisse à biffetons des années 2000.
C’est un concept, à durée limitée, sans réelle âme, juste là pour la pose et pour pleurnicher des faux chants. Au mieux, c’est du glam parodié à Queen, au pire c’est un boys (au trois quart) band pour dance floor mis au goût du jour. Mais je ne vois pas en quoi cela pourrait intéresser les fans de rock mélodique/électrique pur accompagné d’une bonne rythmique sans électronique répétitive et lassante. Ce disque ne restera donc pas dans les annales, quoi que ...
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