Concerts
Arcade Fire

Nantes (L’Olympic)

Arcade Fire

Le 22 août 2005

par Milner le 5 septembre 2005

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Je l’ai toujours dit, je l’ai toujours su ! Depuis la parution de leur premier album et leur déchirante prestation télévisuelle sur la quatrième chaîne cryptée, finalement, voici Arcade Fire sur scène et sous mes yeux le temps d’un concert qui, ma foi, est aussi bon que sa légende ! Au programme : titres de l’album plus différents morceaux sur les derniers EPs pour une prestation qui ne laissa rien passer.

Ce soir-là, on aura vu un collectif-orchestre capable du meilleur dont on puisse soupçonner un groupe normalement constitué pouvoir faire, et cela signifie foutrement plus qu’avec n’importe qui. La batterie new wave apporte parfois ce côté dansant qui fait tout le répertoire d’un groupe comme Razorlight contrebalancé par la démence du faux étudiant d’Harvard rouquin Richard Reed Parry. Sur Laïka, les guitares rugissantes et la puissance de leur jeu de scène vous tapissent le bas-ventre de feu. Jouant comme si leur vie en dépendait, ces Canadiens ne trouve le répit pratiquement qu’en s’échangeant les instruments entre chaque morceaux. Les voix aussi différentes soient-elles du guitariste-chanteur Win Butler et de sa compagne Régine Chassagne apportent une touche mystique à l’affaire (Haiti).

Enfin, pour vous montrer que ce groupe n’est pas comme les autres, en plein milieu d’une rythmique bien balancée, c’est au tour du xylophone de faire dérailler la machine et d’emmener le morceau vers une conclusion explosive comme si on perçait des pan cakes à la nitroglycérine. Rarement, un groupe aura su être en parfaite communion avec son auditoire qui, ce soir, est apparu comme le grand vainqueur dans l’histoire. S’en suit une sortie de scène sur In The Backseat (après le rappel) à travers la foule en direction d’un bar tout proche, histoire de montrer au public que nos huit jeunes gens présents ce soir ont conservé l’humilité malgré tant de grandiloquence en live. En dirais-je plus ? Oh, là, non, je n’en dirai pas plus.



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