Nouveautés
The Art Of Fiction

The Art Of Fiction

Jeremy Warmsley

par Alexx le 6 février 2007

4

paru le 9 octobre 2006 (Transgressive Records)

Diminuer la taille du texte Augmenter la taille du texte Imprimer l'article Envoyer l'article par mail

Autant l’avouer de suite, la peur de la page blanche est quelque chose d’incontrôlable. Alors même qu’il suffit de parler de musique (une passion mais dois-je le rappeler ?), on a toujours une appréhension lorsqu’on tombe sur certains disques. Il n’y a pas de critère particulier pour ces derniers. Faites un sondage dans la rédac’, beaucoup partageront mon avis. Le tout est de savoir combler, de grappiller quelques mots par-ci, par-là et d’essayer de faire un article complet. En bref, de manier l’art de la fiction. Vous l’aurez remarqué, c’est exactement ce que j’ai fait. Et si vous faites attention, vous discernerez un clin d’œil au disque qui nous intéresse dans ce premier paragraphe.

Bon ! Stoppons là toutes digressions et concentrons-nous sur cet Anglais qui nous livre un album pop : The Art Of Fiction. D’ailleurs, pour ceux qui veulent toujours en savoir plus (jusqu’à la marque de dentifrice pour les plus mordus), Jeremy est à moitié français du côté de sa mère. Mais ne dévions pas sur la génétique ; aussi intéressant que puisse être le sujet.

C’est après cinq EP que Warmsley nous livre son premier et fringant opus. Emplis de pop et de mélodies enjouées, The Art Of Fiction est un album frais qui se laisse écouter facilement. L’entraînant et très sympathique single I Promise est assez représentatif de ce qui attend les futurs auditeurs. Au fur et à mesure des écoutes, on se laisse prendre au jeu, on entre dans la ronde l’air de rien et on se surprend à remuer le pied en rythme où bien à reprendre un passage que l’on préfère. Rien de bien original dans tout ça, me direz-vous. Peut-être ! Mais c’est déjà pas mal.

Pour mieux vous donnez une idée, je dirais que Jeremy à l’ambition d’un Arcade Fire, mais tout seul. On pourrait bien le comparer à Final Fantasy [1] qui a par ailleurs joué les violonistes avec les Canadiens sus-nommés. On saupoudre par-dessus tout ça une affection pour les rythmiques quelques peu décousues qui peuvent un peu rebuter. Certaines compositions vont même jusqu’à frôler les orchestrations pop hallucinées à la Flaming Lips, Mercury Rev ou autre Sleepy Jackson Personnality.

Voilà, que pourrai-je bien ajouter de plus, sinon qu’il sera intéressant de surveiller ce gaillard dans les années qui viendront. Je n’en doute pas. Mais restons donc sur notre temps et profitons-en ; même si certains estiment que l’avenir s’annonce palpitant...



[1Pas le jeu, hein. Même si c’est d’actualité avec le douxième volet qui va sortir sous peu.

Répondre à cet article

modération a priori

Attention, votre message n'apparaîtra qu'après avoir été relu et approuvé.

Qui êtes-vous ?
Ajoutez votre commentaire ici
  • Ce formulaire accepte les raccourcis SPIP [->url] {{gras}} {italique} <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Suivre les commentaires : RSS 2.0 | Atom



Tracklisting :
 
01 - Dirty Blue Jeans (3’10”)
02 - I Promise (2’50”)
03 - I Knew Her Face Was A Lie (4’41”)
04 - 5 Verses (3’34”)
05 - The Young Man Sees The City As A Chessboard (3’57”)
06 - I Believe In The Way You Move (3’26”)
07 - Jonathan & The Oak Tree (3’55”)
08 - Modern Children (5’57”)
09 - A Matter Of Principle (4’53”)
10 - If I Had Only (5’21”)
11 - Hush (3’14”)
 
Durée totale : 44’58”