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You Dig The Tunnel, I'll Hide The Soil

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Hatcham Social

par one minute in the dream world le 28 juillet 2009

3

2009 (Fierce Panda)

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Si Hatcham Social œuvrait depuis plusieurs années déjà au sein de la scène anglaise, ce disque est son premier effort discographique "longue durée" et demande donc confirmation d’un potentiel entrevu au détour de certains titres.

Avec Crocodile, léger et rafraichissant, même si loin d’être révolutionnaire, le menu s’annonce bon ; il manque juste ce petit soupçon d’agressivité, cette petite touche d’originalité qui démarquerait le groupe et lui donnerait un tout autre statut.
Avec un Sidewalk plus alerte, ce pas est presque franchi, mais on reste dans un format assez strictement pop-rock, malgré un côté cold tout en retenue insufflé par une basse très présente et l’acidité de guitares elles aussi affirmées.
Arrive ensuite Murder In The Dark et ses riffs funky en intro, aussi bon dans son contenu que les deux autres, et doté de jolis petits chœurs. Et là, en faisant le bilan de ce trio introductif, on se rend compte que si l’esprit est pop, les morceaux offerts évoluent librement à l’intérieur de cette trame tout en en respectant la nature. Bon point donc, que confirmera la suite du disque.

En effet, de Hypnotize Terrible Eyes à un Give Me The Gift aux riffs funk-rock, les titres se situent tous au dessus de la moyenne et forment donc un tout intéressant.
So So Happy Making par exemple, porté par une énergie presque punk, ou ce Superman classieux et distingué, confirmant la bonne impression laissée par le début d’album.
Puis I Cannot Cure My Pure Evil, noisy façon Pixies, apporte la preuve d’un éclectisme bienvenu et d’une énergie qui ajoute à l’intérêt du disque en présence.

Plus loin, des chansons comme Jabberwocky et son chant narratif, ou ce Opinion aux mélodies solides bousculées par une instrumentation vivace, ou encore Penelope (Under My hat), assez Smithien et doté comme nombre de ses congénères de chœurs élégants, affirment la bonne tenue de cet opus.

Pour conclure donc, Hatcham Social signe de bons débuts, au travers desquels on sent toutefois une capacité à mieux faire encore, à creuser le sillon d’une pop-rock acidulée que les Anglais ont de toute évidence la possibilité de personnaliser. Ceci aurait pour mérite de leur donner une réelle identité propre et par conséquent de les extirper du panier de crabes, bien trop fourni, des groupes rock de la perfide Albion.
Attendons donc avec une certain curiosité leur prochain effort, d’autant plus qu’il s’agira de leur second long-jet et donc d’un test, décisif et à ne pas manquer, qui, s’il a vu certains groupes confirmer brillamment, en a aussi vu beaucoup d’autres s’enfoncer dans la redite.

A suivre donc...



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’Tracklisting :
 
1. Crocodile (3:05)
2. Sidewalk (4:25)
3. Murder In The Dark (2:54)
4. Hypnotise Terrible Eyes (2:17)
5. So So Happy Making (2:43)
6. Superman (2:18)
7. I Cannot Cure My Pure Evil (2:18)
8. Jabberwocky (2:20)
9. My Opinion (’3:12)
10. Penelope (Under My Hat) (2:39)
11. Give Me The Gift (4:20)
 
Durée totale : (32:01)