Sur nos étagères
Dark Light Daybreak

Dark Light Daybreak

Now It’s Overhead

par Alexx le 26 septembre 2006

3,5

paru le 18 septembre 2006 (PIAS/Saddle Creek)

Diminuer la taille du texte Augmenter la taille du texte Imprimer l'article Envoyer l'article par mail

C’était il y a maintenant deux ans, le groupe qui ouvrait la Route du Rock 2004 s’appelait Now It’s Overhead. Le groupe semblait sûr de lui et s’éclatait bien ! Le chanteur/guitariste/compositeur/producteur avec sa moumoute rose (sur la guitare, pas sur l’instrumentaliste qui par ailleurs se prénomme Andy LeMaster) nous offrit donc un set bien calibré et qui avait parfaitement remplis le rôle d’ouvreur. Mes futurs collègues présents avaient apprécié le show mais était resté dans l’expectative (normal, à la vue de ce qui nous attendait). Pour ma part, cela m’avait suffit ! Pourtant ce groupe retomba dans l’oubli aussi vite qu’il y était venu... Voilà que deux années passent et Giom me rappelle qu’on connaissait ce groupe originaire d’Athens.

Troisième opus des Américains, Dark Light Daybreak nage entre deux eaux. En lieu et place de la pop nerveuse des débuts, on trouve un songwriting approfondi. Non pas que les murs de guitares aient disparues, disons plutôt qu’ils ont été dilués. Le chant est supporté par des nappes de chœur et accompagné de jeux de claviers (à moins que ce ne soit l’inverse).

Une chose frappe lors des écoutes, on a l’impression qu’une empreinte a été faite sur le groupe. Apaisant mais tendu, l’ambiance qui transpire de cet album renvoie vers d’autres groupes tel Sigùr Rόs. Que ce soit dans le traitement des rythmiques, des chœurs ou des guitares, Andy a su s’inspirer des ambiances des Islandais pour donner différentes sensations à ses chansons. Non pas qu’il y ait du plagiat dans l’air, je ne parle ici que de quelques chansons (Dark Light Daybreak, Meaning To Say, Let Up). D’autres on gardé un esprit plus proche de leur début tel Type A et Walls.

Bizarrement, les arrangements auraient pu donner un côté organique et léger à l’album. Cependant, les Américains ont créés des chansons très denses, comme si des robots étaient passés par là. Ce n’est pas un défaut, au contraire, cela aurait tendance à enrichir ce disque. Dark Light Daybreak demeure donc un album agréable aux contours aigus, sans fioritures. On remarquera tout de même pour finir que ce sont justement les chansons au faux airs d’Island qui sont les meilleures...



Répondre à cet article

modération a priori

Attention, votre message n'apparaîtra qu'après avoir été relu et approuvé.

Qui êtes-vous ?
Ajoutez votre commentaire ici
  • Ce formulaire accepte les raccourcis SPIP [->url] {{gras}} {italique} <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Suivre les commentaires : RSS 2.0 | Atom



Tracklisting :
 
01 - Let The Siren Rest (4’09”)
02 - Estranged (4’01”)
03 - Walls (3’43”)
04 - Believe What They Decide (3’39”)
05 - Night Vision (3’51”)
06 - Type A (2’25”)
07 - Dark Light Daybreak (3’53”)
08 - Meaning To Say (4’01”)
09 - Let Up (3’26”)
10 - Nothing In Our Way (4’10”)
 
Durée totale : 37’20”