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The Go ! Team

The Go ! Team

par Giom, Vyvy le 10 juillet 2007

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Rendez-vous par une après-midi pluvieuse de juin avec deux des membres de l’équipe The Go ! Team, Ian Parton et Ninja. « Une équipe se doit-elle d’être plus soudée qu’un simple groupe ? » nous sommes-nous demandés à Inside Rock. L’occasion était donc la bonne pour vérifier cela en proposant un petit questionnaire de Proust à chacun des membres pour voir s’ils étaient sur la même longueur d’onde comme une véritable équipe... l’un n’écoutant pas les réponses de l’autre évidemment ! Réponses :

Les conditions de l’interview assez difficiles (fatigue de Ian Parton, bruit ambiant) ont empêché la bonne retranscription de certaines des réponses du leader de The Go ! Team, nous nous en excusons

Inside Rock : Quelle est votre vertu préférée ?

Ninja : L’honnêteté.

Ian Parton : La modestie, j’aime la modestie.

IR : Votre qualité préféré chez un homme ?

N. : Encore l’honnêteté.

I. : La générosité, je pense.

IR : Chez une femme ?

N. : L’honnêteté.

I. : La même chose, la générosité.

IR : Chez un ami ?

N. : Bien sûr l’honnêteté.

I. : Celui qui sait garder des secrets.

IR : Votre passe-temps préféré ?

N. : Écouter de la musique.

I. : Faire des films avec ma caméra Super 8.

IR : Votre conception du bonheur ?

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N. : Ne pas avoir à me soucier des questions d’argent.

I. : La luge !

IR : Et votre conception de la misère ?

N. : Voir les gens autour de moi mourir.

I. : Passer à la télévision.

IR : Si vous n’étiez pas vous même, qui seriez-vous ?

N. : Peut-être Michael Jackson. Je pourrais alors faire un come-back, pas par la musique, mais pour m’expliquer et prouver que je ne suis pas fou. Vous comprenez, je ne veux pas parler pour lui, je ne le connais pas. Mais l’opportunité ne lui a jamais été donnée de s’expliquer.

IR : Où aimeriez-vous vivre ?

N. : Si je ne vivais pas à Londres, j’aimerais peut-être vivre en Nouvelle-Zélande ou à Seattle car les deux endroits ont des plages, des montagnes, sont multiculturels, il y a tout dans un seul endroit. On peut juste conduire un peu et avoir une vue de complètement différente, pas besoin de prendre l’avion ! Tout dans un unique endroit.

I. : Quelque part avec une vue sur la mer.

IR : Votre couleur préféré et votre animal préféré ?

N. : Pour la couleur, c’est le bleu. Je ne sais pas si j’ai un animal préféré, peut-être les chiens Huskies.

I. : Le chimpanzé et orange.

IR : Si vous aimez la littérature, quel est votre écrivain préféré ?

N. : Je n’ai pas vraiment d’écrivain préféré. Quand j’étais jeune, j’adorais les livres Roald Dahl, mais je pense que j’ai adoré car c’est très imaginatif et créatif, comme moi. Plus tard, j’ai adoré des nouvelles... Mais il y a trop d’auteurs pour en citer un.

I. : Je ne lis pas vraiment beaucoup. J’aime bien le livre Ethan Frome.

BSR : Votre musicien préféré ?

N. : Je n’en ai vraiment pas. Je n’ai jamais vraiment eu d’idole, de posters sur mes murs. Je pourrais dire Michael Jackson, mais c’est le génie et son mystère que j’aime en lui. J’adorerais le rencontrer. Mais je ne peux pas dire que j’ai de musicien préféré.

I. : Oh là, il en a trop. Allez, Curtis Mayfield.

IR : Quel est votre héros dans la fiction ?

N. : Il y a ce film Flight Of The Navigator. Le héros est un enfant que le gouvernement américain poursuit car il a quelque chose d’unique, il a été enlevé par les extraterrestres. J’aime l’idée d’avoir quelque chose de spéciale et recherché par les puissants car cela leur échappe. J’aurais aimé être ce gosse dans Flight Of The Navigator, avec le gouvernement américain à mes trousses (rires).

IR : Et votre héroïne dans la fiction ?

N. : Je ne pense pas en avoir. C’est la même chose, je n’aime pas idéaliser les gens, donc je n’en ai pas.

IR : Votre peintre préféré, si vous aimez la peinture.

N. : Il y a Dali dont j’ai un livre de reproductions de ses œuvres et que je pourrais regarder pendant des heures. Ce qui m’impressionne, c’est la taille de certaines de ses œuvres quand on tombe dessus dans les musées. C’est énorme ! Ca devait rendre l’artiste fou, il devait se demander quand il allait enfin pouvoir terminer son tableau.

I. : Je n’en ai pas.

IR : Et dans la réalité, qui est votre héros ?

N. : Pareil, je n’ai pas vraiment de héros. Si je pouvais être quelqu’un d’autre, je ne trouverais pas qui car je me sens bien dans ma peau. Je n’ai pas véritablement envie d’être quelqu’un d’autre. Je suis assez indépendante, je ne cherche pas à suivre les autres... Ca doit vous sembler bizarre ! (rires).

I. : C’est Tony Bend l’homme politique.

IR : Quel personnage de l’Histoire détestez-vous le plus ?

N. : Les gens dans l’Histoire qui furent mêlés à l’esclavage des Noires. Tous ceux qui ont déportés des gens pour s’en servir. On ne peut imaginer, maintenant, prendre des gens inconnus et les utiliser ainsi. C’est quelque chose qui me dépasse.

I. : Ah, Maggie Thatcher.

IR : Quels sont vos noms préférés ?

N. : Mister Scaramanga, du James Bond, L’Homme Au Pistolet d’Or. J’aime le son de ce nom.

I. : Je pense Dustin.

IR : Quel est votre état d’esprit actuel ?

N. : Heu, je suis toujours dans un état perpétuel d’indécision. Je ne sais par exemple jamais quoi choisir pour manger... C’est pour ça que j’adore les tapas : j’aime les plats où il y a pleins de petites choses et où on n’a jamais à faire de choix, on a un peu de tout.

I. : Je suis très fatigué.

IR : Quel défaut acceptez-vous le mieux chez les autres ?

N. : Les gens qui sont en retard. Je le suis moi-même tout le temps. Je ne le fais même pas exprès, c’est sûrement parce que personne ne m’a jamais enseigné l’importance d’être à l’heure. C’est donc une chose pour laquelle je suis très compréhensive.

I. : Ca, je ne sais pas.

IR : Quel est votre credo ?

N : Je ne sais pas...il y a des expressions que j’utilise tout le temps, notamment de l’argot de ma jeunesse, mais je ne m’en rend pas compte.

I : « Think global, act local »

IR : Que seriez-vous prêt à faire pour être le maître du monde et qu’est-ce que vous feriez une fois ce but atteint ?

N. : Une chose est sûre, même si je sais que ce n’est pas possible, je supprimerais l’argent... et les armes. Personne n’en a besoin. L’argent est la source du mal, et je voudrais que tous soient égaux. Et si il n’y a pas d’argent pour acheter les armes....

I. : J’agirais localement en pensant globalement. Ensuite, ce que je ferai une fois le maître... et bien je pense que le travail prend trop de temps aux gens, en Angleterre c’est épouvantable, les gens n’ont plus de temps. Je pense donc que j’instaurerais une semaine de trois ou quatre jours.

IR : Enfin qu’en est-il de votre prochain disque ? En êtes-vous content ?

N. : Il sonne en tout cas beaucoup mieux pour la qualité de la production. Le premier était beaucoup plus low-fi, ce qui rebute certains. J’espère donc que beaucoup plus de gens pourrons avoir accès à notre musique grâce à ce gros progrès de production. Ce n’est pas parfait, certes, mais c’est beaucoup mieux.

I. : Ah, je suis encore trop dedans pour en parler correctement, si vous voyez ce que je veux dire. Je n’ai aucun recul pour dire s’il me convient ou pas.



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