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mercredi 15 avril 2015
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par Giom le 11 septembre 2006
paru le 1er mai 2006 et réédité le 4 septembre 2006 (V2)
"Il y a des groupes arrogants, des groupes qui vous sautent à la figure. Et puis il y a les groupes qui vous accrochent autrement. C’est quelque chose qui touche votre cœur, quelque chose d’intime. Comme si vous les connaissiez et qu’ils vous connaissaient. Je pense que nous sommes l’un de ces groupes." Le chanteur de Snow Patrol, Gary Lightbody, n’est pas un homme modeste. Il doit alors sûrement se réjouir de la récente réédition du dernier opus en date de son groupe, Eyes Open.
En 2004, Snow Patrol avait déjà conquis les foules avec un premier disque Final Straw, vendu à 2 millions d’exemplaires. Sorti la première fois en mai 2006, Eyes Open semble bien parti pour connaître un destin similaire voire meilleur que son prédécesseur, cartonnant de chaque côté de l’Atlantique. D’où cette réédition, à peine trois mois plus tard, accompagnée de parties vidéos montrant le groupe en concert à Toronto.
Rien de changé au disque en lui-même en revanche puisqu’on ne change pas une formule qui gagne. On retrouve cette grosse machine à singles un brin guimauve (le fameux tube You’re All I Have, au titre déjà évocateur de son contenu). En matière de titre d’ailleurs, on notera la grande originalité des choix (chanson 4 : Shut Your Eyes, puis plus tard, chanson 11 : Open Your Eyes. Quelle logique, presque un concept album !) Les morceaux ne cassent pas des briques, dans un style pop-rock classicos pour futurs amateurs de RTL2. L’ombre de U2 se dessine très souvent, comme un modèle assumé et on comprend ainsi mieux pourquoi les grands frères irlandais les avaient pris sous leur aile au moment de leur dernière tournée faramineuse, « Vertigo Tour ». Niveau texte, un lyrisme exacerbé légèrement énervant au bout de trois écoutes. L’immense point positif du disque est cependant le morceau Set The Fire To The Third Bar, où Gary Lightbody pousse la chansonnette en duo avec la formidable Martha Wainwright. Inutile de dire que la qualité du titre doit beaucoup à cette dernière.
« Alors les vidéos ? » demanderont les amateurs du combo. Et bien, des extraits live qui montrent un groupe maîtrisant son répertoire et bouleversant son auditoire. C’est déjà bien, mais bon... pas vraiment enthousiasmant.
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