Concerts
The Hives

Paris (Zénith)

The Hives

Le 15 avril 2005

par Arnold le 20 avril 2005

Un concert rock est rarement bon du début à la fin, en comptant les premières parties. Il s’agit là d’un concert exceptionnel d’un groupe à la grande classe incontestable et de premières parties largement à la hauteur.

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19h30 : les lumières s’éteignent sur un Zénith à moitié vide... On peut comprendre ça... Celà arrive souvent, les gens pas trop pressés prennent leur temps... « C’est pas grave si on rate la première partie »... Effectivement, souvent ça n’a pas grand intérêt. Le public a souvent l’habitude de rester impassible devant les premières parties qui sont rarement intéressantes... Oui mais...

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D4 (c) Lesse 2005

Toute règle a son exception. Et là, l’exception s’apelle D4, un groupe néo-zélandais péchu. Le groupe offre un show sympathique. Le chanteur à la vieille veste militaire rouge essaie de mettre l’ambiance... Le guitariste grimpe sur les amplis, ou sur la barrière qui contient le public... Les premiers rangs de la fosse pogotent...

20h : D4 quitte la scène pour laisser la place à Blues Explosion. Rien que ça. Le groupe arrive une fois son matos mis en place et le set démarre et enchaîne les titres notamment du dernier album et bien évidemment Crunchy qui sort bientôt en maxi. Jon Spencer, perpétuel Elvis sous acide, evoute ses fans venus pour l’occasion occuper les premiers rangs de la fosse... Mais dans l’ensemble, Le public est mort et ne réagit pas. Il faut dire que le Zénith n’a pas volé sa réputation de sonorité pourrie. On n’entend qu’un espèce de yaourt à la place du chant... Et cela uniquement sur le trio New-Yorkais. Enfin cela n’empêche pas d’apprécier, mais le Zénith n’est vraiment pas digne d’un tel groupe.

21 h : Blues Explosion quitte la scène... le public reprend son souffle, se préparant psychologiquement à la suite. La soirée n’est pas encore terminée et les membres de The Hives sont réputés pour être explosifs en live... Le matériel de Blues Explosion a été remplacé par le matériel tout blanc du groupe suédois... Au bout d’une demi-heure, les stars se font attendre, la foule s’impatiente, et se presse vers la scène...

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The Hives (c) Lesse 2005

21h45 : Les lumières s’éteignent enfin. Un néon s’allume au dessus de la scène : THE HIVES écrit en rouge. Et le groupe déboule : cinq mecs habillés en costume blanc et chemise noire vintage... Le set commence, le son explose, le groupe enchaîne les titres de l’album, le public s’excite (enfin) à l’exception de quelques bobos “tuent-l’ambiance” disséminés ici ou là, histoire de paraître cool en racontant aux collègues de bureau : « J’ai vu les Hives ! ». La fosse sautille inlassablement pendant les cinq premiers titres avant de se calmer. Certains se retirent afin d’admirer ce qui se passe sur scène, d’autre pour se reposer et mieux se rejeter dans les pogos.

Sur scène, le show vaut le coup d’oeil. Les musiciens gèrent vraiment très bien. Ils ont la classe. On a presque l’impression de voir des Rolling Stones en plus jeunes. Le chanteur saute dans tout les sens, se cambre, hurle, invective la foule... On est entre Mick Jagger et Iggy Pop... Durant tout le show, il lancera des « Paris, c’est l’amour ! », « Est-ce que tu aime le Punk du Rock ? », « ouh la la, Paris ! », « The Hives et Paris, c’est l’amour... ». Et le public survolté de lui répondre : « wouuuuuuuahhhhhhhh ! yeeeeeaah ! rock n roll !" ».

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The Hives (c) Lesse 2005

Mais déja, le groupe quitte la scène, le batteur lance ses baguette au public... Et la foule d’entamer les chants traditionnels : « We Want More ! We Want More !... » etc. Le groupe revient pour un rappel encore plus énervé. Avant de repartir, et de revenir... Deux Rappels. Le public ne veut plus les laisser partir. Pour clore ce concert, The Hives rejoue leur ancien single : A.K.A I-D-I-O-T, pour le plus grand plaisir des fans. Et là, le concert touche à sa fin. Il est 23h, The Hives a joué une heure et vingt minutes...

Nous quittons le Zénith, encore sous le coup d’un show exceptionnel, les membres fatigués et endoloris par les pogos, mais satisfaits. Probablement l’un des meilleurs concert Rock de notre époque. Le seul bémol étant le set de Blues Explosion entaché par la piètre qualité du Zénith.



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